Kala-éidoscope de femmes entrepreneures
Taryn Weggelaar – Fondatrice de l’école Loka Yoga School à Bali.
« Procrastinez ne sert à rien. Rêver, souhaiter des choses, parler de son projet et le penser ne suffira pas en faire une réalité ! Il faut agir ! »
Dorothée Coulaud - Consultante en communication & marketing basée en Ardèche, en France.
« Cette réunion-là, je m’en souviens bien. Ça faisait trois heures que je m’ennuyais. On parlait pour parler, personne n’osait prendre de décisions. On tournait en rond. L’éléphant accouchait d’une souris. À ce moment-là, je me suis dit que je n’étais plus à ma place. »
Frédérique Riesen - Avocate, basée aux Diablerets en Suisse.
« Je voulais être libre. Faire ce que je voulais. Avoir le loisir de choisir mes propres clients, mes horaires de travail. Ne plus avoir à demander la permission pour quoi que ce soit. »
Entreprendre au féminin : portraits hauts en couleurs de femmes exceptionnelles
Moment nostalgique : quand j’étais petite, j’adorais les kaléidoscopes. À l’intérieur du tube, des dessins apparaissaient, pour danser avec mon imagination et se transformer en histoires.
Pourquoi est-ce que je te raconte ça ? Eh bien, parce qu’aujourd’hui, les histoires qui me passionnent ne sont plus dans des tubes. Elles sont toujours belles et hautes en couleur, mais ce sont celles de personnes en chair et en os.
Celles de femmes, qui osent entreprendre.
J’ai eu envie de créer mon Kala-éidoscope de femmes entrepreneures pour non plus m’extasier devant de petits fragments de verres colorés (faut savoir évoluer), mais devant des fragments d’histoires de vie de femmes qui ont décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Toi aussi tu as envie de lire ces portraits de femmes inspirantes ? Tu es sur le bon blog !
Les freins à l'entrepreneuriat féminin
Ils sont encore trop nombreux. À l’appel, on nomme :
la peur de l'inconnu
du saut dans le vide
de l'échec
de ne pas être à la hauteur (liste de peurs non exhaustive).
En plus de ça, les femmes mentionnent aussi les difficultés à concilier leur vie personnelle et professionnelle. En effet, les femmes s’occupent toujours plus des tâches ménagères que les hommes : 3 h 30 par jour pour les femmes et 2 h pour les hommes selon l’Insee. Quand on calcule sur une semaine de travail, cela veut dire que les hommes ont 17,5 heures en plus pour se consacrer à leur entreprise, ce qui est énormissime. On en fait des choses en 17,5 heures, non ? Quand on coupe Netflix en tout cas.
D’autres obstacles à la création d’entreprise au féminin sont souvent inconscients. Les femmes ont tendance à moins croire en elles. C’est une problématique sociétale. Sans stigmatiser, on constate que les petites filles ont appris à être dociles, sages, bonnes élèves. Les petits garçons, eux, au contraire, ont été poussés à se surpasser et à prendre plus de risques. Ce qui se reflète sur leur comportement au travail une fois adulte.
Faire bouger les lignes pour les créatrices d’entreprises
Je pense que les femmes ont besoin de voir d’autres exemples de femmes qui ont créé leur boîte. Pour se rassurer et s’inspirer. Lire les histoires de personnes qui ont eu un jour, les ovaires de se dire « aller, j’y vais ». Qui ont eu envie de secouer le kaléidoscope de leur vie pour créer quelque chose de nouveau et de beau (ahhh il est là le lien avec le kaléidoscope du début).
Même si elles ont eu besoin de retourner le tube encore et encore, pour arriver à des résultats satisfaisants. L'entrepreneuriat est un long chemin. On se trompe, on réussit, on tâtonne, on cherche, mais on avance.
Parce qu’on croit à la beauté du résultat. On sait qu’il sera là quand on aura fini d’agiter le tube, du moment qu’on le place à la lumière de nos valeurs et nos convictions.
Un peu de culture
Le kaléidoscope, définition : « Instrument optique réfléchissant à l'infini et en couleurs la lumière extérieure. Le nom vient du grec kalos, « beau », eidos « aspect » et skopein « regarder ». L'observateur.trice regarde d'un côté du tube, la lumière entre de l'autre et se réfléchit sur les miroirs en créant des images ».
Il fut inventé par le physicien écossais Sir David Brewster en 1816. Il faisait des petites expériences sur la polarisation de la lumière (ne me demande pas plus de détails). On adore le kaléidoscope à Paris à partir de 1818. Il a non seulement fait rêver petits et grands, mais aussi inspiré de nombreux écrivain.e.s et philosophes. Pourquoi ? Car il possède à la fois un nombre fini d’éléments dans un espace fini, mais il autorise pourtant un nombre infini de combinaisons. C’est une illustration symbolique de la façon dont on peut créer quelque chose de nouveau en changeant simplement ce qu’il existait déjà. Et ça, c’est beau. Cela rejoint beaucoup le concept philosophique dont le nom de mon agence est issu.
Kala, c’est la possibilité de créer sans limites.