Kala-éidoscope de femmes entrepreneures

Kala-éidoscope de femmes entrepreneures

Entreprendre au féminin : portraits hauts en couleurs de femmes exceptionnelles

kala-éidoscope de femmes entrepreneures

Mon kala-éidoscope de femmes entrepreneures de choc

Moment nostalgique : quand j’étais petite, j’adorais les kaléidoscopes. À l’intérieur du tube, des dessins apparaissaient, pour danser avec mon imagination et se transformer en histoires.

Pourquoi est-ce que je te raconte ça ? Eh bien, parce qu’aujourd’hui, les histoires qui me passionnent ne sont plus dans des tubes. Elles sont toujours belles et hautes en couleur, mais ce sont celles de personnes en chair et en os.

Celles de femmes, qui osent entreprendre.

J’ai eu envie de créer mon Kala-éidoscope de femmes entrepreneures pour non plus m’extasier devant de petits fragments de verres colorés (faut savoir évoluer), mais devant des fragments d’histoires de vie de femmes qui ont décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat.

Toi aussi tu as envie de lire ces portraits de femmes inspirantes ? Tu es sur le bon blog !

Pourquoi j’ai choisi de faire des portraits de femmes entrepreneures ?

Parce que souvent l’entrepreneuriat se conjugue au masculin. Je suis très fière de travailler avec des hommes entrepreneurs, là n’est pas la question. Cependant, je trouve qu’on ne met pas assez en lumière le travail des femmes qui créent leur entreprise. Je voulais donc apporter ma plume à l’édifice de l’entrepreneuriat féminin. Aider la cause à ma petite échelle. Il faut savoir qu’en 2020, seulement 4 créateurs d’entreprises individuelles sur dix sont des femmes. Ce chiffre bien qu’encourageant (elles représentaient 29 % en 1987) reste faible. Les femmes entreprennent moins et c’est bien dommage.

Les freins à l'entrepreneuriat féminin

Ils sont encore trop nombreux. À l’appel, on nomme :

  • la peur de l'inconnu

  • du saut dans le vide

  • de l'échec

  • de ne pas être à la hauteur (liste de peurs non exhaustive).

En plus de ça, les femmes mentionnent aussi les difficultés à concilier leur vie personnelle et professionnelle. En effet, les femmes s’occupent toujours plus des tâches ménagères que les hommes : 3 h 30 par jour pour les femmes et 2 h pour les hommes selon l’Insee. Quand on calcule sur une semaine de travail, cela veut dire que les hommes ont 17,5 heures en plus pour se consacrer à leur entreprise, ce qui est énormissime. On en fait des choses en 17,5 heures, non ? Quand on coupe Netflix en tout cas. 

D’autres obstacles à la création d’entreprise au féminin sont souvent inconscients. Les femmes ont tendance à moins croire en elles. C’est une problématique sociétale. Sans stigmatiser, on constate que les petites filles ont appris à être dociles, sages, bonnes élèves. Les petits garçons, eux, au contraire, ont été poussés à se surpasser et à prendre plus de risques. Ce qui se reflète sur leur comportement au travail une fois adulte. 

Le comble : les femmes entrepreneures réussissent mieux que les hommes

La bonne nouvelle : même si l’entrepreneuriat reste encore majoritairement masculin, les femmes performent mieux quand elles se lancent. Les entreprises dirigées par des femmes affichent en moyenne un excédent brut d’exploitation de 8,4 % contre 6,4 % chez les hommes. Le chiffre d’affaires des sociétés « féminines » augmente de 5,5 % en moyenne, contre 4,8 % pour les entreprises dirigées par des hommes selon l’étude du Palmarès Women Equity en France.

Cet écart de performance s’expliquerait avant tout par la forte résilience et la meilleure préparation dont les femmes entrepreneures font preuve au quotidien pour pouvoir accéder aux mêmes résultats que les hommes. Cette aptitude à résister aux chocs les amène à être plus rentables.

Faire bouger les lignes pour les créatrices d’entreprises

Je pense que les femmes ont besoin de voir d’autres exemples de femmes qui ont créé leur boîte. Pour se rassurer et s’inspirer. Lire les histoires de personnes qui ont eu un jour, les ovaires de se dire « aller, j’y vais ». Qui ont eu envie de secouer le kaléidoscope de leur vie pour créer quelque chose de nouveau et de beau (ahhh il est là le lien avec le kaléidoscope du début).

Même si elles ont eu besoin de retourner le tube encore et encore, pour arriver à des résultats satisfaisants. L'entrepreneuriat est un long chemin. On se trompe, on réussit, on tâtonne, on cherche, mais on avance.

Parce qu’on croit à la beauté du résultat. On sait qu’il sera là quand on aura fini d’agiter le tube, du moment qu’on le place à la lumière de nos valeurs et nos convictions.

Femmes entrepreneures

Bon, qu’est ce qu’on trouve sur ce blog alors ?

Facile : les aventures entrepreneuriales de plein de nanas très cool qui ont secoué leur kaléidoscope de vie. Elles sont inspirantes et bouillonnent d’idées.

Et si tu es toi aussi une entrepreneure et que tu tombes sur ce blog par hasard, welcome ! Peut-être que tu as envie de me raconter ton histoire comme toutes celles qui sont ici ? 

N’hésite pas à me contacter. Je serai plus que ravie de raconter ton récit pour que tu puisses figurer fièrement dans mon kala-éidoscope d’entrepreneures de choc. 

Un peu de culture  

Le kaléidoscope, définition  : « Instrument optique réfléchissant à l'infini et en couleurs la lumière extérieure. Le nom vient du grec kalos, « beau », eidos « aspect » et skopein « regarder ». L'observateur.trice regarde d'un côté du tube, la lumière entre de l'autre et se réfléchit sur les miroirs en créant des images ». 

Il fut inventé par le physicien écossais Sir David Brewster en 1816. Il faisait des petites expériences sur la polarisation de la lumière (ne me demande pas plus de détails). On adore le kaléidoscope à Paris à partir de 1818. Il a non seulement fait rêver petits et grands, mais aussi inspiré de nombreux écrivain.e.s et philosophes. Pourquoi ? Car il possède à la fois un nombre fini d’éléments dans un espace fini, mais il autorise pourtant un nombre infini de combinaisons. C’est une illustration symbolique de la façon dont on peut créer quelque chose de nouveau en changeant simplement ce qu’il existait déjà. Et ça, c’est beau. Cela rejoint beaucoup le concept philosophique dont le nom de mon agence est issu.

Kala, c’est la possibilité de créer sans limites.